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REGISTRES

DU BUREAU [1579]

Vous asseurans que, s'il s'en trouve aulcun desob-beissant et contrevenant à nostred. Edict et ceste nostred, intention, nous en ferons faire telle et si rigoreuse pugnition, sans aucune acception de personne ny de relligion, que les aultres auront de quoy y prendre exemple el se garder de tumber en semblables faultes.

"Donné à Bloys, le premier jour de May mil v^csoixante douze 1¹-, »

Signé : «r CHARLES ».

Et au dessoubz : k Pinart n.

Et au doz est escript ce qui s'ensuict : A noz trèz chers et bien ornez les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Parise.

«Et d'aultant que les effectz nous promettent de plus en plus ung asseuré establissement et repoz parmy nosd. subjectz, et que nous n'avons rien plus à cueur que de les veoir vivre en toute bonne société et amytié les ungs avec les aultres, comme freres et bons concitoyens, sans retenir à soy aulcune memoire des injures passées, nous avons advisé vous escripre la presente, pour vous declarer de nouveau nostre volonté en cest endroict, qui est que, si vous avez cy devant desiré de vivre en l'observation de nostred, eedict de paciffication, et avez monstré par effect combien vous avez chers noz commandemens, vous le nous faciez encores parroislre à ceste heure plus que jamais, en conversant amya-blement et unanimement les ungs avecq les aultres.

DLXVII [CCLIV]. — [Convocation et Assemblée particulière du Bureau.]

2-3 mai 1572. (A, fol. 3o5 v°; B, fol. 326 r°.)

tt Monsieur le Premier President, plaise vous trouver demain, à deux heures de relevée précisement, cn l'Hostel de ceste Ville, pour oyr la lecture de certaines lettres du Roy et sur ce donner advis. Vous priant n'y voulloir faillir.

"Faict au Bureau, le deuxiesme jour de May m. v° lxxii.

«Les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris, tous vostres'³'.n

Semblables Mandemens, aux fins que dessus, ont esté euvoiez à Messieurs les [aultres] Conseillers de lad. Ville, chacun pour son regard'⁴'.

Du sabmedy troisiesme jour de May mil v^csoixante et douze.

En Assemblée le jour d'huy faitte au Bureau de l'Hostel de la Ville de Paris, de Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins et Conseillers de lad. Ville, pour oyr la lecture de certaines lettres du Roy et sur ce donner adviz, sont comparuz Messieurs :

Marcel, Prevost des Marchans ;

De Cressé, Le Clerc, Lescalopier, Eschevins;

Le Clerc, de Palluau, de Chomedey, de Jumeauville, Poulin, Abelly, Conseillers.

Sur quoy la matiere mise en deliberation, a esté ordonné que, attendu les grandz (sic) et importance de l'affaire de la presente Assemblée, qu'il sera faitte Assemblée generalle à mardy prochain, deux heures de relleveV⁵).

point tenus de les remettre entre les mains du Roi avant le mois d'août 1672. t-Coligny, mû par l'espoir d'aflermir, au moyen d'un t.procédé généreux, les bonnes dispositions de Charles IX à l'égard des réformés, détermina ses amis et partisans à devancer l'époque -fixée par l'édit de pacification pour la restitution des places de sûreté; restitution qui, en effet, eut lieu \ers la fin du mois -d'avril». (Le comte Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, in-8°, t. III, 1882, p. 378.) Le même auteur publie, à la suite de ce passage, des lettres patentes, datées de Blois, le 4 mai 1572, adressées aux Parlements, aux gouverneurs des provinces et à ceux des principales villes, dont les termes sont, à peu de chose près, les mémes que ceux de cette lettre du 1" mai.

C Des lettres semblables et de mème date, adressées au Parlement de Paris, sont transcrites sur le registre du Conseil, le vendredi g mai. (Archive! nat., X¹* i636, fol. 100 v°.)

(-' La suscription manque dans le Registre B.

W La souscription manque dans B.

-¹' Ces trois lignes ne se trouvent pas dans A.

(-' Cette Assemblée générale du mardi 6 mai n'a pas eu lieu, ou du moins le procès-verbal n'en a pas été conservé.



456	REGISTRES	DU BUREAU [1579] Vous asseurans que, s'il s'en trouve aulcun desob-beissant et contrevenant à nostred. Edict et ceste nostred, intention, nous en ferons faire telle et si rigoreuse pugnition, sans aucune acception de personne ny de relligion, que les aultres auront de quoy y prendre exemple el se garder de tumber en semblables faultes. "Donné à Bloys, le premier jour de May mil v^csoixante douze 1¹-, » Signé : «r CHARLES ». Et au dessoubz : k Pinart n. Et au doz est escript ce qui s'ensuict : A noz trèz chers et bien ornez les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Parise.
«Et d'aultant que les effectz nous promettent de plus en plus ung asseuré establissement et repoz parmy nosd. subjectz, et que nous n'avons rien plus à cueur que de les veoir vivre en toute bonne société et amytié les ungs avec les aultres, comme freres et bons concitoyens, sans retenir à soy aulcune memoire des injures passées, nous avons advisé vous escripre la presente, pour vous declarer de nouveau nostre volonté en cest endroict, qui est que, si vous avez cy devant desiré de vivre en l'observation de nostred, eedict de paciffication, et avez monstré par effect combien vous avez chers noz commandemens, vous le nous faciez encores parroislre à ceste heure plus que jamais, en conversant amya-blement et unanimement les ungs avecq les aultres.

DLXVII [CCLIV]. — [Convocation et Assemblée particulière du Bureau.] 2-3 mai 1572. (A, fol. 3o5 v°; B, fol. 326 r°.)

tt Monsieur le Premier President, plaise vous trouver demain, à deux heures de relevée précisement, cn l'Hostel de ceste Ville, pour oyr la lecture de certaines lettres du Roy et sur ce donner advis. Vous priant n'y voulloir faillir. "Faict au Bureau, le deuxiesme jour de May m. v° lxxii. «Les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris, tous vostres'³'.n Semblables Mandemens, aux fins que dessus, ont esté euvoiez à Messieurs les [aultres] Conseillers de lad. Ville, chacun pour son regard'⁴'. Du sabmedy troisiesme jour de May mil v^csoixante et douze.		En Assemblée le jour d'huy faitte au Bureau de l'Hostel de la Ville de Paris, de Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins et Conseillers de lad. Ville, pour oyr la lecture de certaines lettres du Roy et sur ce donner adviz, sont comparuz Messieurs : Marcel, Prevost des Marchans ; De Cressé, Le Clerc, Lescalopier, Eschevins; Le Clerc, de Palluau, de Chomedey, de Jumeauville, Poulin, Abelly, Conseillers. Sur quoy la matiere mise en deliberation, a esté ordonné que, attendu les grandz (sic) et importance de l'affaire de la presente Assemblée, qu'il sera faitte Assemblée generalle à mardy prochain, deux heures de relleveV⁵).

point tenus de les remettre entre les mains du Roi avant le mois d'août 1672. t-Coligny, mû par l'espoir d'aflermir, au moyen d'un t.procédé généreux, les bonnes dispositions de Charles IX à l'égard des réformés, détermina ses amis et partisans à devancer l'époque -fixée par l'édit de pacification pour la restitution des places de sûreté; restitution qui, en effet, eut lieu \ers la fin du mois -d'avril». (Le comte Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, in-8°, t. III, 1882, p. 378.) Le même auteur publie, à la suite de ce passage, des lettres patentes, datées de Blois, le 4 mai 1572, adressées aux Parlements, aux gouverneurs des provinces et à ceux des principales villes, dont les termes sont, à peu de chose près, les mémes que ceux de cette lettre du 1" mai. C Des lettres semblables et de mème date, adressées au Parlement de Paris, sont transcrites sur le registre du Conseil, le vendredi g mai. (Archive! nat., X¹* i636, fol. 100 v°.) (-' La suscription manque dans le Registre B. W La souscription manque dans B. -¹' Ces trois lignes ne se trouvent pas dans A. (-' Cette Assemblée générale du mardi 6 mai n'a pas eu lieu, ou du moins le procès-verbal n'en a pas été conservé.